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Les principes du chamanisme

Les Principes du chamanisme

Le chamanisme trouve sa singularité dans un contact, un lien avec l’invisible.

Le chaman incarne cette fonction de communication avec les esprits, qu’ils soient ceux de la terre, du vent, de l’eau, des arbres, des animaux. L’échange ne peut se produire qu’en intégrant physiquement le sentiment de respect pour chacun de ces esprits que l’on nomme aussi entité.

Le chaman peut invoquer ces esprits comme l’esprit de l’Eau pour faire pleuvoir, c’est ce que représente l’idéogramme chinois LING du pouvoir personnel, on l’on voit le caractère de la pluie (Yue) en haut au dessus de 3 bouches  (Kou) avec en dessous le chaman (Wu) qui fait des incantations pour obtenir la bénédiction de la pluie.

La seconde condition indispensable à ce partage exclue l’intervention du mental dans la relation chaman-entité ou chaman-monde invisible. Le mental ne peut que saboter la communication en y apportant jugement, comparaison, ou appropriation.

Le lien chamanique en excluant le mental se fonde soit sur le corps, senti à senti, soit par l’intermédiaire de l’astral,  sentiment à sentiment.

 

Opération à main nue, mise en évidence du corps éthérique

Opération à main nue, mise en évidence du corps éthérique

 

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La fonction chamanique

Dans le chamanisme philippin, le contact s’établit avec les entités spirituelles cependant pour une meilleure intégration sociale, l’emballage prend une connotation religieuse, (300 ans de colonisation espagnole laissant des traces). Pourtant le terme religion prend ici son sens premier de religare, soit relié. On ne peut pas dire que la religion se montre sous la forme que nous connaissons en occident, les philippins se servent davantage d’un décorum religieux pour avoir les coudées franches, ce qui s’inscrit bien dans la ruse du chaman pour utiliser de façon efficace l’environnement. Ce cas d’intégration religieuse s’observe aussi dans les Andes chez les EMARAS qui prient la PATCHAMAMA (la Terre-Mère) devant la croix !

Donc pas de prêtres, d’Eglise ou de messe. La congrégation se rassemble autour de 3 personnes assurant les fonctions clés de liaison avec le spirituel : le médium, le prêcheur, le guérisseur.

Parfois ces 3 fonctions sont réunies en une seule personne. Ainsi le contact est direct entre le monde visible et le monde invisible. Lors des guérisons, appelées faith-healing, (guérison de la Foi), le guérisseur invoque les forces supérieures de guérison qui vont s’incarner en lui et le transformer en instrument au service des 2 plans. Lui personnellement, en tant que personnalité, est absent. Il se produit donc une incorporation d’entité spirituelle pour permettre les interventions qui ont été largement médiatisées et dénigrées par des personnes n’ayant jamais assisté sur place aux soins pour constater les résultats des guérisons. On peut s’étonner, en tant qu’assistant, du fait que le guérisseur-chaman (médecine-man chez les amérindiens), n’a pas besoin de questionner le patient pour établir son diagnostic qui est immédiat, car sa vision est différente puisqu’elle utilise soit les mains, soit le cœur, soit une perception intuitive, soit la clairvoyance. Ce qui est extrait du corps du patient n’était pas interne au corps mais une condensation de l’énergie pathologique engluée dans le corps que l’on nomme à sa sortie, une matérialisation. Ce que les chamans Huitchols nomment AKA et qu’ils aspirent avec la bouche dans les cérémonies de guérison ou Currazon.

Cette notion est d’ailleurs utilisée depuis 5000 ans en Médecine Chinoise pour expliquer les maladies qui sont dues à une mauvaise circulation de l’énergie (Qi  氣   ) dans le corps, ce Qi peut s’accumuler dans les méridiens ou les organes sous forme d’amas (Tan 痰) en les obstruant ce qui provoque des pathologies (mucosités, caillots, kystes, nodules, polypes, tumeurs…).

Cependant la puissance des interventions aux Philippines réside dans la possibilité de matérialiser cette énergie interne au corps sous une forme symbolique selon l’histoire psychique personnelle du malade. Ainsi une part d’énergie psychique cachée se trouve matérialisée, cette énergie émotionnelle refoulée sous forme d’ombre est extraite et libérée (cf les Nœuds ou Mémoires Emotionnelles décrits dans Bienheureuse Maladie de B.REPETTO édition Dervy).

Cette technique, consistant à ôter les mémoires émotionnelles du corps du malade, est enseignée dans la formation en énergétique globale. 

Elle s’appuie sur les façons ancestrales de pratiquer dans la tradition chamanique (cf De la Thérapie au Chamanisme de B.REPETTO édition Médicis).

exérèse d'Aka

exérèse d’Aka

Globalement, le soin ne concerne pas seulement le corps physique qui se trouve libéré de l’énergie pathologique, mais inclut aussi le corps émotionnel (astral) qui vit par cette opération une libération de l’énergie psychique enkystée dans la personne.

Si cette énergie est laissée dans le corps elle induit une perturbation dans l’organe qui se modifie aux niveaux chimique, électro-magnétique (champ morpho-génétique), énergétique, circulatoire, et psychique pour aboutir à une pathologie grave type tumeur ou cancer. Il est important de libérer le corps de cette pollution émotionnelle qui n’est pas décelable par les moyens médicaux au début, mais seulement lorsque le corps physique est altéré. Le thérapeute peut en exerçant son senti et en augmentant son niveau vibratoire, déceler et traiter ces noeuds de mémoire émotionnelle refoulée.

La représentation symbolique prend tout son sens et enseigne le patient sur le comportement de vie à modifier.

Le guérisseur philippin fait ainsi un acte somato-psychique par chirurgie éthérique en créant un lien avec le spirituel pour re-connecter l’AME du patient à son corps, dans la pure tradition chamanique qui insiste sur le fait que la maladie persiste par manque de contact entre l’Ame et le corps, c’est pour cela que les chamans se nomment faithhealers, les guérisseurs de la Foi.

Quand ce contact s’établit, la Foi prend toute sa place dans une conviction profonde en dehors de toute croyance, parce que vécu dans le corps comme une transformation irréversible.

Dans le chamanisme Mongol, le contact avec les entités s’établit lors de cérémonies auxquelles nous avons pu assister avec une invocation des esprits. Le ou la Chamane est habillée avec une tenue spéciale qui revêt ses caractéristiques, ses alliés, ses protections, souvent avec un masque et un tambour pour cheminer dans l’Astral au rythme des battements de la terre et de son coeur. Ainsi s’opèrent les guérisons.

 


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